Microsoft : vers un syndrome Windows 7 ?

Plus de quatre ans et demi après son lancement commercial, Windows 7 a franchi un cap. Au 1er juin, il équipe, dans le monde, la moitié des PC connectés à Internet. Le cabinet NetMarketShare lui attribue plus précisément 50,06% du marché, contre 49,27% le mois précédent. Ce taux a été décelé après avoir analysé le trafic de 40 000 sites internet représentant au total 160 millions de visiteurs uniques par mois.

Dans le même temps, La part de marché de Windows XP, dont le support a été stoppé le 8 avril dernier, descend doucement. En début d’année, ce dernier était toujours présent sur un tiers des machines. Il semblerait toutefois que les efforts de Microsoft encourageant la migration des utilisateurs et des entreprises portent doucement leurs fruits. Son taux d’adoption serait désormais de 25,27%.

Quoique appelé à disparaître, XP surclasse toujours et de loin Windows 8.x, cantonné à la troisième position, soit 12,64% du marché (+2,15 points depuis le début de l’année). Windows 8 voit même sa part se rétracter, à 6,29%. Un déficit tout juste compensé par l’adoption relativement rapide de la mise à jour Windows 8.1 (6,35% du marché, soit 0,47 point de gagné depuis le 1er mai). La mise à jour gratuite proposée par l’éditeur de Redmond commence donc à être de plus en plus adoptée. Notons en outre que les constructeurs livrent désormais leurs machines avec Windows 8.1 pré-installé.

La hausse de la part de Windows 7 reflète un certain phénomène de résistance à Windows 8.1. Microsoft, qui entend cesser le support de Windows 7 en 2020, sera-t-il confronté aux mêmes problèmes qu’avec XP ?

Du côté d’Apple, Mavericks, la dernière version du système d’exploitation de la marque peuple 4,15% des ordinateurs personnels dans le monde, contre 4,07% un mois auparavant. Pour autant, la plate-forme Windows accapare toujours, au global, plus de 90% du marché des OS de bureau, le taux d’adoption de Linux (1,62%) restant stable, mais marginal. Quant aux autres systèmes d’exploitation (parmi lesquels Chrome OS), leur influence diminue à vue d’oeil.

Sources : Clubic, ITespresso